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2020, une année particulière : Les équipes du Groupe LEPAGE mobilisées et performantes lors des trois arrêts planifiés à Tihange

22.01.2021

Le calendrier des trois arrêts de tranche prévus à Tihange en 2020 était élaboré depuis longtemps déjà lorsque la crise sanitaire est survenue. Lors du démarrage des activités sur Tihange 1 au tout début de l’année 2020, les équipes LEPAGE n’imaginaient pas qu’elles auraient à faire face au confinement, à l’adoption de nouvelles règles de distanciation, au déconfinement, à la gestion des risques de contamination,… Retour sur une année vraiment spéciale en compagnie de certains acteurs impliqués directement dans la réussite des trois arrêts programmés par Engie à Tihange.

Gregory Bruylants

Gregory Bruylants

Gregory Bruylants, qui gère l’évolution de la Business Unit Energie du Groupe LEPAGE, résume le programme de l’année 2020, rapidement menacé par la crise du coronavirus : « Le premier arrêt concernait Tihange 1 et était prévu au début de l’année 2020 pour se poursuivre jusqu’à la mi-février. Ensuite, les activités habituelles ont repris mais ont vite été interrompues par le déclenchement de la crise. Il n’y a eu finalement que quelques jours d’arrêt, le temps qu’Engie mette en place les mesures adaptées. Cette période a été très limitée grâce au personnel du Groupe LEPAGE qui a répondu de suite à l’appel dès qu’il a pu réintégrer les installations, et ce sans poser de questions! Le deuxième arrêt (Tihange 3 en l’occurrence) était prévu en juin tandis que le troisième, sur Tihange 2, devait couvrir les mois de novembre et de décembre jusqu’avant le début des vacances de fin d’année. Au final, les activités se sont étalées sur toute l’année, comme prévu et c’est un réel exploit que d’être parvenu à gérer l’ensemble des activités pour soutenir un acteur industriel de référence pour le pays. »

 

Les activités d’Engie à Tihange font évidemment partie de ce que nous appelons aujourd’hui les secteurs essentiels. Pas question pour la population et nos entreprises de se priver d’énergie, à plus forte raison encore lorsque l’on est contraint de rester chez soi. Les collaborateurs du Groupe LEPAGE ont répondu présent malgré la situation de pandémie qui ‘règne’ sur le pays depuis plus de 10 mois maintenant.

 

Gregory Bruylants poursuit : « En temps normal, nos effectifs regroupent une quarantaine de collaborateurs en continu à Tihange. Ils doivent pouvoir atteindre un total de 115 personnes au plus fort des activités prévues lors des arrêts programmés. Nous nous sommes donc organisés et tout le monde a répondu présent, sous l’impulsion notamment du travail de coordination de Vincent Dolne-Pholien, de Lyse-Marie Dequévy et de l’équipe des Ressources Humaines. Dès les premières heures de la pandémie, l’équipe en place a dû gérer les craintes inhérentes à une situation ‘incertaine’. Mais les mesures de sécurité (port du masque et respect des distances sociales) qui ont été mises en place sans délai ont permis de rassurer tout le monde et de continuer à travailler dans de bonnes conditions. Bien sûr, nous avons rencontré des cas de COVID au sein de nos équipes mais fort heureusement, les règles de discipline (screening et suivi systématique) et de transparence au sein de nos équipes nous ont permis d’écarter immédiatement les collègues touchés par le virus, de les remplacer et de les suivre jusqu’à leur réintégration. »

 

A Tihange, un arrêt de tranche est prévu sur une durée initiale de 6 semaines en moyenne mais les travaux complémentaires sont tout à fait habituels.  Tom Rousseau a rejoint le groupe LEPAGE en septembre dernier. Il a dès lors eu l’occasion de prendre part à la gestion des arrêts de Tihange 2 et de Tihange 3, dans son nouveau rôle de Contract Manager qui consiste à assurer le suivi des projets et des contrats avec nos clients au sein de la BU Energie. Il commente la manière dont nous avons enchaîné les arrêts qui se sont parfois déroulés en même temps en fonction des prolongations nécessaires : « En période de pic, lorsque plusieurs arrêts se déroulaient sur une même période, nous avons mobilisé plus d’une centaine de collaborateurs. Et ce n’est pas simple à réaliser compte tenu des habilitations requises, des autorisations à obtenir et des formations à assurer pour que chaque travailleur soit à même d’intervenir sur le site de Tihange. Il a fallu dans certains cas faire appel à des collègues qualifiés et accrédités venant d’autres Business Units pour pouvoir travailler sur le site nucléaire… La solidarité au sein du groupe a pleinement joué son rôle. »

 

Des propos confirmés par Vito Milano, conducteur principal LEPAGE à Tihange qui a mené les travaux sur les arrêts : « les travaux sur tranche programmés étaient assez classiques, sans grande surprise – excepté la pandémie bien sûr ! Nous n’avons pas eu de difficultés à composer les équipes mais il faut former, informer, encadrer… La difficulté vient du fait que nous devons intégrer systématiquement dans nos équipes de nouvelles personnes pour suivre la charge actuelle et maintenir notre expérience pour le futur. »

 

Les équipes ont par ailleurs dû composer avec des conditions de travail adaptées à la nouvelle réalité imposée par le coronavirus. Vito Milano précise d’ailleurs: « La situation sanitaire a eu un très grand impact sur nos activités. Franchement, le port obligatoire du masque en plein été était parfois insupportable et il était pourtant inenvisageable de s’en passer. Il faut féliciter les équipes pour cela! Les contraintes liées à la pandémie s’ajoutaient aux équipements de sécurité lourds qui nous protègent contre les différents risques que nous rencontrons en centrale. » 

 

Ceci sans ‘compter’ les difficultés propres aux travaux qui sont à réaliser comme nous l’explique Andy Dechamps qui a pris une part active aux trois chantiers, se consacrant aux travaux sur la station de pompage lors du premier arrêt et sur les cerveaux hydrauliques pour les deuxième et troisième arrêts. « Un cerveau hydraulique complet pèse environ une tonne. Pas simple à manipuler, comme vous pouvez l’imaginer. La température et la pression hydraulique (il faut rester à bonne distance lorsque l’équipement est remis en service) sont les autres points d’attention. Quels sont les risques auxquels nous devons être attentifs? Le poids des pièces à déplacer et à remplacer est un facteur de risque. Les produits que nous utilisons (huiles corrosives) aussi peuvent être dangereux si nous ne sommes pas bien préparés. Clairement, les équipes ont bien été sensibilisées puisqu’il n’y a pas eu d’accident à déplorer. »

 

La pandémie n’a pas bouleversé les fondamentaux… Au contraire, elle les a peut être renforcés. Tom Rousseau rappelle en effet que l’enjeu central de l’ensemble des activités prises en charge par le Groupe LEPAGE reste la sécurité: « Les consignes en vigueur chez Engie sont bien connues de tous nos collaborateurs autorisés à travailler sur le site. En plus de cela, Engie a pris des dispositions très strictes pour faire face à la pandémie : gel hydro-alcoolique disponible partout, port du masque chirurgical, utilisation adaptée des ascenseurs,…  De notre côté, les ‘toolbox’ que nous avons, entre autres mesures, partagés avec nos collègues nous ont permis de travailler en parfaite sécurité. Cette approche nous aide vraiment beaucoup à conscientiser aux risques afin de mieux anticiper les éventuelles situations dangereuses. Tant en ce qui concerne la sécurité industrielle que pour la situation sanitaire, la manière dont nous encadrons et dont nous protégeons les collaborateurs du Groupe LEPAGE doit être un grand motif de fierté. »

 

Les priorités Sécurité sont totalement partagées avec l’encadrement et les équipes de terrain d’Engie à Tihange. Les arrivées des contractants sur les chantiers ouverts lors des arrêts ont été adaptées. Celles-ci étaient décalées à différentes heures de la journée afin d’éviter les engorgements.  Et les responsables d’Engie ont également su se montrer compréhensifs et très ouverts par rapport aux conditions de travail particulières lorsque la chaleur venait compliquer encore les travaux sur le terrain. Andy Dechamps insiste sur le « respect que les équipes ressentent de la part de l’encadrement d’Engie, respect indispensable pour garder la motivation lorsque les conditions sont difficiles à supporter. »

 

Gregory Bruylants résume bien la nature du challenge proposé aux équipes LEPAGE : « Nos collègues ont passé toute l’année avec un masque chirurgical sur le visage. Ce n’est pas l’équipement le plus agréable qui soit. Pouvoir s’adapter à des circonstances particulières, gérer un stress quasi continu à la fois dans les sphères professionnelle et privée et garder malgré tout le planning initial, ce n’est pas donné à tout le monde et c’est la raison pour laquelle je suis très admiratif de ce que nous sommes parvenus à réaliser en 2020. »

 

Du côté d’Engie, les enseignements tirés à l’issue des trois révisions de tranche qui ont eu lieu en 2020 valident l’approche proposée par le Groupe LEPAGE. Marc Faucon, contremaître en chef, nous fait part de ses observations: « Les équipes LEPAGE ont parfois dû intervenir pour des travaux non planifiés, notamment sur Tihange 3. La disponibilité et la réactivité des travailleurs a été remarquable, entre autres lors de travaux de montage qui ont dû se poursuivre pendant les weekends. Il faut souligner aussi que la stabilité des équipes représente un bel atout. Ainsi, par exemple, le fait de pouvoir compter sur une équipe fixe de 6 personnes sur une durée de 3 semaines est une énorme valeur ajoutée. Au final, nous avons quasiment mené quatre arrêts au cours de l’année 2020 puisque de nombreux aspects réglementaires ont dû être revus. Et malgré la charge de travail ainsi que des conditions sanitaires compliquées, les équipes sont restées en place avec un très bel état d’esprit. Bien sûr, on peut toujours s’améliorer en continuant à développer une approche interrogative, en se posant ensemble les bonnes questions à chaque instant mais dans l’ensemble, je ne retiendrai qu’un mot : félicitations. »

 

Ce constat est partagé par Tom Rousseau et Vito Milano qui confirment : « Le bilan est certainement très positif si nous nous basons sur les échos reçus directement de la part de nos clients et sur les demandes supplémentaires qu’Engie a décidé de nous transmettre. Depuis lors, nous sommes revenus à une situation normale avec une quarantaine de collègues impliqués dans de nouveaux projets concernant entre autres la gestion des déchets et l’amélioration de l’environnement. » 

Et Gregory Bruylants de conclure: « les perspectives de collaboration sont réelles pour cette nouvelle année, même si celle-ci ne compte pas d’arrêt de tranche planifié au programme. Et, même si nous ne sommes qu’au tout début de 2021, les prochaines opérations de maintenance à prévoir en 2022 vont déjà commencer à occuper les esprits… »

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